« Pour moi, le dissident est d’abord celui qui s’arrête »
François Sureau, avocat auprès du Conseil d’État et de la Cour de Cassation, écrivain, connu pour son engagement en faveur des libertés publiques, revient sur les lois actuellement votées en France et nous donne sa vision de la dissidence. Que vous inspire le mot de "dissidence" ? J’aime ce mot, pour ce qu’il comporte de courage, et surtout de volonté de penser contre soi, contre parfois ce a quoi l’on peut tenir pour de mauvaises raisons, par habitude et par confort. C’est B